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Témoignage de l'après vie "Alain J. Marillac "

  Témoignage de l'après vie "Alain J. Marillac "

 

Dans le livre des morts tibétain, il est écrit : " Ceci est l’irradiation de ta propre et véritable nature. Sache le reconnaître. Du centre de cette radiation sortira le son naturel de la réalité se répercutant simultanément comme des milliers de tonnerres. Ceci est le son naturel de ton propre et véritable être. "

S’il n’y a rien après la mort, alors à quoi bon vivre ? Mais si au contraire, nous sommes voués à nous réincarner tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas compris certaines leçons de vie, alors autant connaître les attitudes et la compréhension qui favorisent un passage libérateur dans l’au-delà. Ce sont les diverses connaissances entourant la mort qu’Alain Marillac partage ici avec nous.

Des conceptions limitées de la mort.

Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur l’apprivoisement de la mort et sa signification probable, et on l’aborde sous de multiples formes.

La télévision, le cinéma (Cronenberg, Subiela) et l’art pictural (Bacon, McCarthy, Linch) ont exploité son aspect obsédant et morbide en exposant les phases de décomposition du corps, l’aspect policier de la reconstruction des processus de fin de vie.

Mais tout cela ne nous laisse qu’une image de cadavre et ne répond pas à la question :

... Et après ... ?

Si les Soufis prônent et valorisent le choix de la mort, si la franc-maçonnerie la représente symboliquement pour tenter de s’y préparer psychologiquement, si les Celtes considéraient l’essence de l’être comme un tout permanent évoluant jusqu’au monde blanc du Gwenwed infini, les artes moriendi (techniques pour bien mourir) du XVIème siècle essayaient par l’écrit de guider le mourant, reprenant ainsi le cheminement abordé par les Hindous et les Tibétains.

On comprend la dépouille, on possède quelques indications sur l’après-mort, mais on se perd encore dans les méandres du questionnement de l’utilité du trépas, au-delà du simple fait de parvenir à une échéance physique.

La science est actuellement totalement incapable de nous donner une explication sur ce qui se passe une fois le décès survenu.

Elle nous fournit des hypothèses sur le fonctionnement du cerveau, qui semble capable de faire vivre l’expérience du tunnel de lumière à des personnes qui pourtant ne sont pas mourantes, elle décortique le processus de disparition de la chair, mais elle ne peut rien nous apporter sur l’élément qui paraît survivre en dehors du corps.

Tout ce que l’on peut en supposer, c’est son poids : 28 g pour la majorité, mais on parle aussi de 57 g ou de 65 g.

Plusieurs hypothèses sur la mort.

Ce qui se dégage alors du corps, qu’est-ce que c’est : l’âme, l’esprit, la conscience ? On le nomme, mais on ignore sa nature. Et puis viennent les autres questions : Est-ce la fin ? Est-ce que cela vit ? Est-ce que cela revient ? Pour s’interroger plus avant, il faut prendre une position, un point de départ, et tenter de suivre une logique. De façon concrète, on détermine plus ou moins six avenues de réflexion.

1. La mort, c’est la fin et rien ne survient après.

2. La mort est l’accès à une vie paradisiaque ou infernale dans un au-delà.

3. Les morts continuent de vivre autour de nous sur un autre plan.

4. La mort est un phénomène naturel qui induit des perceptions cérébrales particulières en accord avec les croyances traditionnelles, mais qui n’implique pas forcément une vie dans l’au-delà.

5. La mort est un passage, un temps de réflexion avant que l’âme revienne dans un autre corps par la réincarnation, et ce, dans un cycle perpétuel.

6. La réincarnation est un mode évolutif de l’âme, du cela, qui doit apprendre à mettre fin à ses retours incessants.

La première hypothèse ne réclame guère de commentaire.

La deuxième correspond à la position de l’église chrétienne et à la pensée musulmane notamment.

La troisième concerne essentiellement la pensée animiste chez les Indiens des Amériques, entre autres, pour lesquels les défunts demeurent en marge des vivants, peuvent communiquer avec eux selon certains rituels et sont tributaires des offrandes et du respect des vivants.

La quatrième concerne les recherches scientifiques actuelles, et plus particulièrement le phénomène des morts imminentes qui, éventuellement, peut ouvrir sur les cinquième et sixième hypothèses. Ces dernières offrent une possibilité de réflexion plus vaste qui inclut naturellement le troisième point.



© Editions Quebecor / Alain J. Marillac